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    Il a fallu attendre des années avant que la vérité sur la guerre d'Algérie et les tortures faites aux algériens par les français soient révélées. Les journaux français cachaient la vérité : ils ne parlaient que des massacres faits aux français ( attentats et massacres du FLN )

 

 " En sept année passées en Algérie nous n'avons jamais entendu prononcer une seule fois le mot torture" -  un ancien appelé

 

En 1955, ils évoquaient surtout des problèmes politiques de l’Algérie. Il fut longtemps interdit d’utiliser officiellement le nom de « guerre  » on parlait que « d’événements d’Algérien » ou « d’opération de maintiens d’ordre dans les 3 provinces algériennes ». C’est seulement en octobre 99 que l’Assemblée nationale accepta que ces événements soient désignés du nom de « Guerre d’Algérie ».

 

   En décembre 51, le journal « France -Observateur » avait déjà fait état d’acte de torture en Algérie.

Le 20 avril 1956, le journal « EXPRESS » à l’extrait d’une lettre envoyée et signée par des leaders socialistes d’Algérie. Cette lettre a été en possession par le président du conseil et le comité directeur du parti socialiste tout les signataires sont au parti depuis plus de 30 ans. Il est dit dans cette lettre que  chaque jour de prétendue suspects ou otages sont exécutés. Tout les démentis officielle de ces faits donnés dans la presse ou à la radio sont la confirmation pour les populations algériennes et représentant des puissances étrangère de la désinvolture avec laquelle on veut tromper l’opinion publique métropolitaine « pensez-vous , la réprobation de l’opinion publique française. L ‘étrangère le jour ou la vérité sera enfin connue malgré tout le soir mis à la cacher » affirme les leaders.

En 1958, le livre «  LA QUESTION  »  d’Henri Alleg  paraît   et en 1960 un groupe d’intellectuels ont protesté contre la guerre en publiant « LE MANIFESTE DE 121 »  dont les signataires furent entre autres J-P SARTRE, Simone DE BEAUVOIR, André BRETON, Simone  SIGNORET et Pierre  VIDAL-NAQUET.

Le sujet de la torture était resté tabou depuis l’amnistie de 1962. Lorsque l’hebdomadaire satirique «  LE CANARD ENCHAINE »  avait relaté dans les années 80 que J-M LE PEN avait  participé à la torture en ALGERIE en temps que lieutenant parachutiste, le journal fût traduit en justice et perdu le procès en dernière instance.

Lionel JOSPIN refuse le libre accès au grand public des archives. C’est ainsi que certains dossiers resteront fermés jusqu ‘en 2060 .   

 

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Deux visages de l'Algérie.

 

Entre les photos officielles des militaires français et celles prises par Marc Garanber, il y a l'abîme qui sépare la propagande de la vérité. Documents lisses d'un coté, atrocités de l'autre. C'est tout le champ des images de cette guerre qui s'ouvre aux historiens.

 

 

 

Ces photos montrent comment l'armée française distille sa propagande. En haut, la photo montre un "fellagha" blessé secouru par deux soldats. Toujours en haut mais cette fois-ci à gauche, il s'agit là d'un "interrogatoire-type", toujours convenable que le suspect soit un chef rebelle responsable ou un gamin apeuré avec qui on "discute, on s'entend". En bas, un portrait souriant de Ben M'hidi juste après son arrestation. La légende d'époque veut qu'il se soit suicider dans sa cellule...

 

Ci dessous la barbarie de la dure réalité quotidienne, morts, exécutions et tortures...

 

 

 

 

Il y a donc ici, clairement une opposition entre ce que voulait montrer la France et ce qui se passait réellement en Algérie car il est clair que pour un Etat comme la France, qui est encore considéré par beaucoup, comme le pays de la liberté et des droits de l'homme, ces sombres images faisaient tache...

 

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